jeudi 23 août 2012

Travailler sécuritairement ou L'art de se faire regarder croche à l'épicerie!

Grosse journée de travail, hop les outils dans l'auto et je file à la maison. Mais avant, un petit détour s'impose à épicerie, à la pharmacie ou à la station service... j'ai souvent droit à des regards inquisiteurs ou persistants, un sourire en coin ou je me fais littéralement regarder croche... C'est généralement à ce moment que je me rends compte que j'ai gardé mes lunettes de sécurité... qui plus est, je ne peux pas les enlever car elles sont ajusté à ma vue!
Il y a un caissier une fois qui m'a demandé si « j'essayais de partir une nouvelle mode » et toute une discussion qui s'enchaîne avec les quelques clients présents dans la file... Il y en a même un qui a dit à la blague qu'il croyait que je gardais mes lunettes pour me faire aborder! C'est très rigolo!
Autrement, il y a un gars ou deux sur le chantier qui me lance périodiquement un amical : « T'sé, tu peux enlever tes lunettes de sécurité pour le break, il ne t'arrivera rien! » « Oui, mais si je les enlève, je ne te verrai plus! ».

Au quotidien, j'ai besoin de lunettes, car je suis myope, donc pour moi c'était une évidence, je me suis fait faire des lunettes de sécurité ajustées à ma vue car travailler avec des lunettes de sécurité par-dessus mes lunettes normales... c'était hors de question (déjà une paire c'est suffisant). Travailler avec des verres de contact et mes lunettes de sécurité pas question (trop de poussière et essayez de retrouver votre verre qui est tombé dans les amonts de bois...). Et travailler sans lunettes de sécurité c'est... HORS DE QUESTION! Je tiens à mes yeux autant qu'à mes oreilles, mes pieds et tous mes doigts donc quand je peux me protéger, je le fais. Je porte mes bottes à cap d'acier, lunettes de sécurité et au besoin, des bouchons et un masque.


Honnêtement, je peux bien me faire regarder croche à l'épicerie ou sur le chantier, mais l'important pour moi est de rentrer chaque soir avec tous mes membres intacts... Je me permets toutefois quelques bleus et égratignures... car, comme dirait mon grand-père, « C'est le métier qui rentre! ».

Photo: Simon Nomis

Correction et révision: Karine Robitaille

mardi 14 août 2012

La construction fait généralement mauvaise presse!

Ils parlent encore de construction dans le Journal de Montréal, mais pour une fois, c'est en bien!
J'ai rencontré Rodger Brulotte dernièrement et il a été bien impressionné qu'un petit bout de femme comme moi travaille en construction. Il m'a donc demandé de lui envoyer une photo avec mon patron... et voilà, nous nous retrouvons dans le Journal de Montréal!
Un beau petit moment!